Commencée le 5 septembre 2013, (l’année juive 5774) s’est achevée le 24 septembre dernier avec un bilan de l’économie décevant par rapport à ce qu’elle promettait suite aux turbulences internationales et régionales, mais également au conflit militaire avec la bande de Gaza.
Pourtant, cette année était lourde de promesses, économiquement parlant. L’indépendance énergétique du pays était en vue avec l’exploitation de nouveaux puits de gaz. Israël confirmait son statut de placement sûr pour les investisseurs étrangers et les arrivées massives annonçaient de nouveaux records pour le secteur touristique.
Ces attentes ont été à la hauteur de la déception avec la guerre à Gaza qui a freiné la consommation des ménages ainsi que l’activité du pays, notamment dans les secteurs du tourisme, du commerce et de l’agriculture. Au cours du premier semestre de cette année, bien avant le déclenchement de la guerre à Gaza au début de juillet, le ralentissement des investissements dans l’économie étaient déjà visibles avec une baisse de 4.4% en rythme annuel.Une surprise d’autant plus grande qu’ils avaient progressé de 5.4% au semestre précédent.
Autrefois le moteur de la croissance israélienne, la consommation a terminé l’année à peine en hausse de 0.6%. Le PIB du pays a augmenté de 2.3% au cours des douze derniers mois contre 3% pour la même période de l’année écoulée.
Les points réellement positifs pour l’économie israélienne au terme de cette année ont été tout d’abord la stabilisation du marché de l’emploi avec un taux de chômage faible tout au long de l’année. Mais cette performance est légèrement ternie par l’augmentation des effectifs des salariés travaillant à temps partiel, estimés à environ 800 000 Israéliens, soit un salarié sur quatre. Ensuite, le volume des transactions financières a également progressé de 6% par rapport l’année précédente.
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