Dans le cadre de la reconstruction économique de la Tunisie, la Banque Mondiale veut encourager les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) à travers un financement d’une valeur de cent millions de dollars.
Selon l’analyse de cette Institution de Bretton Wood, toute mesure visant à appuyer le développement de ces MPME en particulier la création, extension et restructuration, aurait nécessairement une incidence positive sur la création d’emplois.
A titre indicatif, la Tunisie compte 620 mille chômeurs et plus d’un million de personnes travaillent dans le privé dans des conditions socioprofessionnelles difficiles.
Ce financement qui intervient alors que Tunis utilise les moyens de satisfaire les besoins de sa population afin d’éviter toutes dérives terroristes, est salué par les autorités nationales.
Ainsi et dans la même perspective, le spécialiste du secteur financier pour la région MENA, évoquant l’enveloppe allouée à la micro-finance (25 millions de dollars), a considéré que « le développement de la micro-finance est désormais possible en Tunisie avec la mise en place d’un cadre juridique bien conçu et d’une autorité de contrôle de la micro-finance (ACM) indépendante ».
En effet, Tunis se dote de structures et d’instruments, qu’ils soient juridiques ou autres, en vue d’attirer les investisseurs et, partant, de favoriser les investissements locaux ou étragers. Le but suprême est, non seulement, de relever le niveau économique du pays, mais également de rehausser son image dans le concert des nations.
La République tunisienne a passé une longue crise après la chute du régime Ben Ali en 2011 et qui s’est soldée par l’organisation d’élections libres et transparentes en 2014. Ce dernier événement a donné à ce pays un Président démocratiquement élu qui poursuit un idéal de paix et de stabilité pour le bien-être des citoyens.
Par le changement de la politique des gouvernants au profit des Tunisiens, la Banque Mondiale participe au développement des MPME de ce pays maghrébin
Poster un Commentaire