Les autorités irakiennes ont décidé de fermer le bureau de la chaîne TV qatarie «Al Jazeera» pour une durée d’un an, l’accusant d’incitation à la violence.
En réponse, Al Jazeera estime ne pas être coupable d’écart déontologique en couvrant l’actualité irakienne et que cette décision est contraire aux engagements de l’Irak en matière de liberté de la presse.
Dans une correspondance adressée à Al Jazeera, le gouvernement irakien lui reproche d’avoir violé et enfreint à maintes reprises, aux règles instaurées en 2014 dans le contexte de la lutte contre le groupe Etat Islamique (EI).
En plus, les autorités irakiennes reprochent la chaîne TV qatarie de faire l’apologie de «la violence et du confessionnalisme». Mais Al Jazeera a réagi jeudi dans un communiqué, affirmant n’être coupable d’aucune violation des règles et avoir toujours fait preuve de professionnalisme et d’objectivité.
En tout cas, ce n’est pas la première fois que l’Exécutif irakien s’en prend à la chaîne qatarie. Pour Bagdad, Al Jazeera a développé une ligne éditoriale hostile aux chiites et trop en faveur des mouvements djihadistes sunnites, parmi lesquels figure l’organisation de l’EI.
De son côté Al Jazeera dénonce une décision qui s’oppose à la liberté d’expression, à l’instar de diverses organisations de défense de la liberté de la presse qui décrient, depuis déjà des années, les mesures que prend le gouvernement irakien à l’encontre des chaînes de télévision et des professionnels des médias qui lui semblent hostiles.
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