Ces dernières années, la Chine a acquis des mines d’or dans différents pays de la planète. Une stratégie visant à assurer ses approvisionnements.
La Chine est très maligne. Fort de ses grands moyens, elle s’achète des mines d’or partout dans le monde. En coulisses, l’Empire du milieu veut diversifier ses réserves bancaires. De cette manière, elle pourra aussi détenir plus de réserves en dollars. En effet, à l’heure actuelle, la Chine dispose d’un stock d’or insignifiant par rapport aux autres puissances, soit 1054 tonnes. En termes de proportions, cela ne correspond qu’à 1,7 % des réserves chinoises. En comparaison, l’or équivaut à 76,3 % des réserves des USA. Une anomalie à laquelle la Chine compte bien remédier. D’où, Pékin a entrepris de s’acheter des mines d’or : selon une enquête du cabinet PwC rendue publique l’année dernière, des acquéreurs de nationalité chinoise ont raflé 4 des 10 transactions les plus importantes réalisées dans le secteur de l’or. Et, le cabinet d’audit et de conseil affirme que certaines de ses opérations sont soutenues par l’Etat.
En dehors des grosses acquisitions, Pékin a également fait dans le modeste : des gisements australiens appartenant initialement à Focus Mineral, Norton Gold Fields et Southerm sont respectivement tombés dans l’escarcelle de Shandong Gold, Zijin Ming et China Hanking Holdings. Ce trio est fait des leaders de la production aurifère chinoise. Ce n’est pas tout : China African Precious contrôle à présent la mine sud-africaine de Pamodzi tandis que Shanghai Construction Group a mis la main sur Zara Minig en Erythrée. Dans les mois à venir, ce mouvement devrait se poursuivre. A titre d’illustration, Zijin Mining se prépare à investir 872 millions de dollars à l’étranger. En plus, la Chine entend continuer ses achats sur les marchés internationaux tandis qu’elle stimule aussi la production intérieure.
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