Des gouvernements européens appellent à un cessez-le-feu en Libye

Berlin, Paris, Rome et l’Union Européenne (UE) ont conjointement lancé mardi, un appel à un cessez-le-feu effectif et immédiat sur le sol libyen et au retrait de ce pays maghrébin des troupes étrangères, des mercenaires et du matériel militaire fourni en violation de l’embargo imposé par l’ONU.

Dans le même communiqué, les ministres allemand, français et italien des Affaires étrangères ainsi que le Haut représentant de l’UE ont invité les parties rivales à « s’engager de façon constructive dans les négociations en format 5+5, sur la base du projet d’accord du 23 février».

Cette proposition d’accord annoncée par les Nations Unies au terme de discussions de la commission militaire mixte libyenne, constituée de cinq hauts gradés des deux parties, prévoit la mise en œuvre d’un cessez-le-feu, assorti d’un système de surveillance. 

En Libye, deux grands camps rivaux se battent pour le pouvoir, avec, d’une part, celui autour du gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et jouissant de l’appui militaire d’Ankara, et de l’autre, celui autour de l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar,  soutenu par Le Caire, Abou Dhabi et Moscou.