Inaugurée il y a quelques jours seulement, la centrale solaire à concentration (CSP) de Ouarzazate, dans le sud-est du Maroc, a fait parler d’elle aux quatre coins du globe, et pour cause, ce projet titanesque représente l’une des plus grandes centrales électriques du genre jamais construites.
Après le parc éolien mis en marche fin 2014 à Tarfaya, ville située sur la côte Atlantique à 1000 km au sud de Rabat, le roi Mohamed VI a inauguré jeudi 4 février la centrale solaire Noor 1 de Ouarzazate. Un projet qui traduit la volonté du Maroc de développer les énergies renouvelables et renforce par conséquent son potentiel à ce niveau.
Financée par un partenariat public-privé, la construction de la centrale Noor I, première phase du plus vaste complexe solaire CSP au monde, a mobilisé plus de 600 millions d’euros. Un chiffre qui en dit long sur la détermination des pouvoirs publics marocains à développer le secteur des énergies vertes. Le pays compte en effet atteindre d’ici 2020, un taux de 42% d’électricité provenant des énergies renouvelables et 52 % une décennie plus tard.
Afin de mener à bien ce programme, Mohamed VI a également procédé, le même jour, au lancement des travaux de Noor 2 et Noor 3, les deux autres projets qui compléteront le premier volet de ce chantier titanesque qui comptera au final 4 centrales solaires inter-reliées.
Le parc solaire de Ouarzazate sera dans sa version finale installé sur près de 2500 hectares et finalisera ainsi le plan solaire marocain, lancé en 2009. Ce dernier se fixe comme objectif la production d’ici quatre ans de près de 2 gigawatts d’électricité provenant de l’énergie solaire, soit un cinquième de la production du Maroc en 2020.
Le Maroc, à l’instar de plusieurs autres pays, s’est lancé dans la course aux énergies vertes afin de minimiser son impact écologique et de s’extirper progressivement de sa dépendance aux énergies fossiles polluantes.
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