La Cour suprême américaine a remis en vigueur lundi, en partie, le décret migratoire de Donald Trump qu’elle devra encore étudier en audience à l’automne prochain.
Le «muslim ban» qui interdit l’entrée dans le territoire américain aux habitants de six pays majoritairement musulmans est désormais en vigueur pour quiconque « n’ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux Etats-Unis ».
Il s’agit d’une victoire mitigée pour le président américain, tant sa mesure-phare a été suspendue par plusieurs magistrats, que ce soit en première instance et en appel.
Initialement, ce décret empêchait l’entrée aux Etats-Unis de citoyens de sept pays majoritairement musulmans, à savoir, l’Irak, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen. Ainsi, des dizaines de milliers de voyageurs se voyaient interdites d’entrer sur le sol américain pour des raisons de sécurité nationale et même s’ils étaient détenteurs d’un visa.
Suite au tollé mondial que cette mesure a suscité et en raison de sa suspension par deux juges, le chef d’Etat américain en a signé une version modifiée en mars.
La nouvelle mouture excluait l’Irak de la liste des pays concernés, de même que les personnes titulaires d’un visa ou d’une carte verte. Mais, un juge a de nouveau suspendu cette version amendée, estimant que ce décret était discriminatoire envers les musulmans.
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