Trois roquettes ont échoué dimanche à proximité de la zone verte ultra-sécurisée de Bagdad, où se situent une majorité d’institutions politiques, dont l’ambassade des Etats-Unis.
Cet attentat, qui n’a pas fait de victimes et n’a pas encore été revendiqué, est similaire au type d’opération attribuée par l’administration américaine aux groupes armés pro-iraniens.
Les trois projectiles se sont abattus près d’un centre hospitalier et d’une banque, dans un quartier très animé de Bagdad. Fort heureusement, ils n’ont fait aucune victime et ont raté leur cible, qui se situait fort probablement un peu plus bas, dans les artères du quartier politique et diplomatique de la capitale irakienne.
Ces attaques, qui surviennent régulièrement depuis l’année dernière, prennent souvent pour cible la représentation diplomatique américaine. Toutefois, depuis quelques mois, la fréquence des tirs avait baissé. Pour preuve, les derniers remontent au mois de juillet.
Ces attaques ont certainement repris en raison des difficultés actuelles sur le sol irakien des milices pro-Téhéran, accusées par Washington d’en être à l’origine. Les formations politiques que ces groupes armés appuient ont perdu la moitié de leurs sièges au Parlement lors du scrutin du 10 octobre dernier.
Depuis la fin du scrutin, ce camp politique proteste dans la capitale irakienne et crie à la «fraude électorale» organisée, de son avis, par le chef du gouvernement irakien, avec l’appui des Etats-Unis.
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