Des lueurs lumineuses apparaissent entre l’Irak et le Koweït et font naître des espoirs. La signature des accords de coopération entre les deux pays devenus ennemis depuis 1990 est un signe très fort de leur réconciliation.
Les Nations-Unies seront-elles alors prêtes à lever les sanctions prises à l’égard de l’Irak pour avoir envahi le Koweït en 1990 ? L’avenir nous le dira. L’Irak et le Koweït viennent de renouer le lien ce mercredi 12 juin, par la signature de six accords de coopération. La cérémonie relative à cet important événement s’est déroulée la même date à Bagdad. Plusieurs domaines sont couverts par cette fraîche coopération qui vient de naître. En effet, les deux pays ont signé six accords de coopération dans les domaines de la diplomatie et culture, de l’écologie, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du transport aérien et de l’économie.
La rencontre à Bagdad du Premier ministre koweïti Sheikh Jaber al-Moubarak al-Ahmad al-Sabah avec des dirigeants irakiens, dont le Premier ministre Nouri al-Maliki, a constitué le dernier signe de la reprise des relations entre les deux Etats. En signant ces multiples accords, l’Irak espère voir levées les sanctions qui lui ont été imposées par les Nations-Unies depuis qu’il a envahi le Koweït en 1990. A cet égard, une rencontre entre les délégués des deux pays et le secrétaire général des Nations-Unies était prévue le 12 juin, dans l’espoir de voir levées les sanctions imposées par l’ONU à l’Irak. L’avenir des deux Etats s’annonce clair. Hoshyar Zebari, ministre irakien des affaires étrangères, a précisé que les deux parties ont déjà réglé la majorité des questions qui étaient suspendues, y compris le tracé de leur frontière.
Selon le responsable irakien, l’Irak ne doit plus au Koweït que 11 milliards de dollars pour réparation des dommages causés par l’invasion de 1990. Et cette dette sera totalement couverte en 2015 si l’Irak continue de verser 5% de ses revenus pétroliers annuels au Koweït.
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