Au sortir de son sommet annuel organisé à Lilongwe, la SADEC a entériné l’élection de Mugabe à la tête du Zimbabwe et a demandé à l’Occident de suspendre les sanctions ciblées affligées actuellement au Zimbabwe.
La réponse du berger à la bergère ne s’est pas fait attendre, La porte-parole du département d’Etat américain a toute de suite réagit en stipulant que la levée des sanctions qui frappent le Zimbabwe est envisageable. Cependant, celles-ci ne pourra intervenir que si Mugabe engage des réformes pacifiques, reflétant la volonté de son peuple. Après avoir crié à la tricherie et aux irrégularités, l’opposition a renoncé à saisir la justice pour mettre en évidence les fraudes massives qui auraient caractérisé les élections. D’après les leaders du MDC, Morgan Tsvangirai aurait renoncé parce que tout portait à croire que le procès ne serait qu’une parodie de justice. En plus, la commission électorale n’est pas disposée à fournir les documents nécessaires à cette démarche. Pour les occidentaux, tous ces facteurs témoignent d’un manque d’ouverture du régime en place et surtout d’une aliénation de la volonté du peuple. L’Union Européenne avait déjà levé une grande partie des sanctions qu’elle faisait peser sur le pays. Par ailleurs, la politique d’indigénisation que le président Mugabe veut appliquer avec ardeur reste bien loin de la philosophie libérale qui caractérise le capitalisme à l’occidentale. Et, tout de suite après son élection, le président Mugabe a annoncé qu’il allait intensifier sa politique d’indigénisation.
La Cohabitation avec Tsvangirai permettait de freiner certaines ardeurs du président Mugabe, maintenant qu’il est seul aux commandes, tous les observateurs attendent voir la direction que prendra le pays.
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