Le chef du gouvernement britannique, Boris Johnson, a atterri aujourd’hui (mercredi) sur le sol émirati et doit poursuivre son déplacement en Arabie saoudite dans l’objectif de convaincre ces pétromonarchies d’augmenter leur production de brut de sorte à calmer le marché planétaire de l’énergie après l’attaque de l’Ukraine par la Russie.
A la suite d’un entretien à Abou Dhabi avec l’homme fort des Emirats Arabes Unis (EAU), le cheikh Mohammed ben Zayed, Boris Johnson se rendra dans la capitale saoudienne, Ryad, où il doit rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane, avec, pour souhait, de les rallier à la coalition contre la Russie et permettre aux puissances occidentales de se passer des hydrocarbures russes.
Sa tournée dans le Golfe intervient dans un contexte d’importante volatilité des prix du pétrole, alors que Washington et Londres ont décidé d’arrêter leurs importations de gaz et de pétrole russes, alors que l’Union Européenne, de loin plus dépendante, se prépare à diminuer de deux tiers, à partir de cette année, ses approvisionnements en gaz russe.
« Quand on regarde la dépendance de l’Occident au pétrole et au gaz de la Russie, on voit que cela a été une erreur, car (le président Vladimir Poutine) est en mesure de tenir les économies occidentales en otage », a soutenu le Premier ministre britannique devant la presse dans la capitale émiratie.
La visite de Boris Johnson au royaume wahhabite est néanmoins controversée à cause du mauvais bilan de ce pays en matière des droits de l’Homme, entre autres, après la mise à mort de 81 hommes en l’espace d’un seul jour, samedi dernier.
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